L’église Saint-Étienne
L’église faisait partie de l’ancien diocèse de Limoges et le matériau granitique qui la constitue est très caractéristique de la région de la Marche limousine à laquelle elle appartient. Si le bâtiment primitif date en grande partie de la seconde moitié du 12e siècle, son allure générale a été modifiée au cours des guerres de Cent ans. L’édifice est à nef unique et abside orientée. Si la nef a sans doute été reconstruite à une époque indéterminée, la façade occidentale et l’abside ont en grande partie conservé l’allure qu’elles devaient avoir au 12e siècle. L’abside à sept pans coupés a été surélevée par un chemin de ronde et la pente de sa couverture a été modifiée. A l’intérieur, elle épouse un dessin semi-circulaire et est couverte d’une travée droite en berceau aigu à laquelle succède, vers l’est, une voûte en cul de four. L’angle sud-ouest de la nef est occupé par le massif du clocher. La façade occidentale s’ouvre par une porte à double voussure accentuée par des boudins qui retombent sur des chapiteaux surmontant les colonnettes des piédroits. Cette porte est surmontée d’un encadrement à ressaut dans lequel s’insère un bas-relief représentant l’Agneau nimbé tenant dans une gloire, portée par des anges.
Le musée des Ostensions

Le musée, aux collections riches de plus de 500 objets, présente des salles (chambre du curé, pièces du maître-autel) complétées d’une exposition d’habits sacerdotaux. Visites libres sans rendez-vous
Visites guidées sur rendez-vous. Gratuit.
Toute l’année. Tous les jours de 8 h 30 à 17 h 30.
Fermé mercredi, samedi et dimanche.
Ouvert les lundis, mardi jeudi et vendredi de 8 h 30 – 12 h et 13 h – 17 h 30
Le mercredi : 9 h-12 h.
Le monument aux morts

Monument composé d’une dalle sur laquelle repose le gisant d’un Poilu.
Derrière lui, sur un menhir de granite, est inscrite la liste des morts de 14-18 tandis que ceux de 39-45 sont inscrits en dessous du gisant.
Inscriptions sur le monument
Autre inscription située au pied du monument, à droite
Sous le séculaire arbre de paix planté par
Sully, sur ce banc des morts ou passèrent
tous ceux qui ne sont plus est déposée l’image
de nos chers enfants morts pour la France.
Afin qu’on vénère leur mémoire et qu’on
n’oublie jamais leur sublime sacrifice leurs noms
sont gravés profondément sur un menhir de
granit dominant le Cromlech de blocs rustiques,
enceinte sacrée de nos premiers ancêtres.
Plaque de bronze a l’arrière du monument
Ce monument conçu par Jean TEILLIER artiste peintre a été érigé sous sa direction
avec le concours de José Martin statuaire, Chaperon maître maçon, Mirgalet graveur,
Neslias forgeron, et inauguré le 2 septembre 1923, P. Bonneau étant maire,
F. Villéger adjoint.